Il y avait ce vieux piano, et sa banquette. Ni trop grande, ni trop petite, elle convenait parfaitement pour les accueillir tous les deux.
Il savait qu’assis de la sorte, il sentirait le mouvement de sa cuisse pendant qu’elle jouait, quand tout son corps était habité par le rythme.
Il savait qu’elle frôlerait son torse de son coude anguleux au moment de la 5e mesure, parce que l’accord était tel qu’elle devrait empiéter sur ses touches. Il savait qu’en jouant il pourrait regarder son épaule frémir, son cou se tendre vers la note, ses yeux se fermer dans le plaisir du son. Et ses doigts… ses doigts effleurant les touches, comme une peau.
Elle dessine des arabesques sur les escaliers d’ébène, et il s’émeut, elle s’envole sur une phrase, et il se liquéfie. Il soutient de sa main gauche, comme il peut, le rythme de ses envolées, mais elle va plus vite et plus loin encore.
Ce n’est ni le lieu ni le but, mais la musique devient le prétexte à une danse troublante entre ces mains agiles. Très vite, la partition est abandonnée, pour une improvisation au rythme des doigts qui se séduisent, s’approchant pour mieux repartir, prendre de la hauteur et plonger vers la note bleue.
Dans le temps suspendu, un regard vers son sein. Entre deux notes, il ose quitter le clavier et effleurer cette cuisse ferme qui le trouble tant.
Les accords changent, elle frappe le marbre avec plus de force, comme une invitation à plus de vigueur, d’audace, de poigne.
Alors il quitte la banquette, pour enlacer cette femme, entourer sa taille fine, glisser ses mains sous le chandail. Elle joue toujours, avec une allégresse nouvelle… Il emballe ses seins de ses doigts longs, et décline sur sa peau les triolets fugaces, les quintes passionnées et les silences légers.
Sous l’émoi d’une partition nouvelle, le piano s’agace, et tonne tandis qu’elle soulève le bassin en rythme, frottant ses reins contre le sexe dur collé à son dos.
Les doigts pincent et pétrissent, les cuisses frappent et les corps composent, sans mots ni silence, une dernière salve de notes salées, mélodie à quatre mains.
Puis elle s’est levée, et l’a abandonné, seul au clavier…
Il savait qu’assis de la sorte, il sentirait le mouvement de sa cuisse pendant qu’elle jouait, quand tout son corps était habité par le rythme.
Il savait qu’elle frôlerait son torse de son coude anguleux au moment de la 5e mesure, parce que l’accord était tel qu’elle devrait empiéter sur ses touches. Il savait qu’en jouant il pourrait regarder son épaule frémir, son cou se tendre vers la note, ses yeux se fermer dans le plaisir du son. Et ses doigts… ses doigts effleurant les touches, comme une peau.
Elle dessine des arabesques sur les escaliers d’ébène, et il s’émeut, elle s’envole sur une phrase, et il se liquéfie. Il soutient de sa main gauche, comme il peut, le rythme de ses envolées, mais elle va plus vite et plus loin encore.
Ce n’est ni le lieu ni le but, mais la musique devient le prétexte à une danse troublante entre ces mains agiles. Très vite, la partition est abandonnée, pour une improvisation au rythme des doigts qui se séduisent, s’approchant pour mieux repartir, prendre de la hauteur et plonger vers la note bleue.
Dans le temps suspendu, un regard vers son sein. Entre deux notes, il ose quitter le clavier et effleurer cette cuisse ferme qui le trouble tant.
Les accords changent, elle frappe le marbre avec plus de force, comme une invitation à plus de vigueur, d’audace, de poigne.
Alors il quitte la banquette, pour enlacer cette femme, entourer sa taille fine, glisser ses mains sous le chandail. Elle joue toujours, avec une allégresse nouvelle… Il emballe ses seins de ses doigts longs, et décline sur sa peau les triolets fugaces, les quintes passionnées et les silences légers.
Sous l’émoi d’une partition nouvelle, le piano s’agace, et tonne tandis qu’elle soulève le bassin en rythme, frottant ses reins contre le sexe dur collé à son dos.
Les doigts pincent et pétrissent, les cuisses frappent et les corps composent, sans mots ni silence, une dernière salve de notes salées, mélodie à quatre mains.
Puis elle s’est levée, et l’a abandonné, seul au clavier…
Merci Thierry, à très vite…
Nora à toujours un bon doigté et est devenue experte du clavier 🙂 merci
xoxo
Alors votre triste a caressé le mien… et c’est bien…
C’est une émotion du soir, pour un jour un peu triste…
… cette partition-là demande à être jouée… quoi de plus enivrant en toute fin que la fugue ?
C’était asbolument parfait pour ce soir, chère Nora ! Vous m’avez comblé…