J’ai toujours eu un faible pour les hommes en costume. Je sais, dit de la sorte, cela sonne terriblement sexiste, comme si l’uniforme faisait l’homme. Et puis ce sera quoi, exiger la cravate ?
Mais mes yeux s’égarent toujours vers ses fesses. Au contact du drap de laine, elles semblent prendre de la rondeur, et j’adore ça.
Sous ma main, l’arrondi fragile, le grain de peau, la fossette.
C’est du flan. Tu le sais, n’est-ce pas ?
Ce sont de jolis mots, pour maquiller la bête, la parer d’allures civilisées, comme on se tait poliment pour ne pas dire d’insanités.
J’ai juste envie de ton sexe dans ma main, ma bouche, mon sexe, mon cul.
Juste envie de sentir tes cinq doigts autour de mon sein, ta bouche me tétant bruyamment, ta langue fouillant mon cou jusqu’aux reins, et ton sexe durci entre mes fesses.
Juste envie de croiser tes yeux, entrer dans cette chambre anonyme, et être ta putain.
Puis te saluer poliment, d’une vigoureuse poignée de main.