J’ai quitté la meute, pour m’aventurer dans les sous-bois.
Ici, il n’y a pas de limites, je suis libre de tout. J’envoie valdinguer jeans et blouse, pour mieux sentir le frais sur ma peau.
Mes poils se hérissent, mes seins frissonnent.
Au loin, une lueur. Une tente, faite de couvertures, un bâton de bois comme mât central. Rudimentaire, à la va-vite.
Je m’approche. Un reste de feu, des braises, traces de vie. Des gémissements.
Je tends l’oreille, les sens en éveil… Sous la tente, des bruits de corps qui se cherchent, des mains qui trouvent des fesses, des bouches qui lèchent des sexes.
Des ombres imprécises m’ouvrent l’appétit. Je caresse mon ventre, humide déjà, de ces bruissements émouvants. Les soupirs s’accentuent, et mes doigts s’aventurent plus loin dans mon sexe, partageant mon trouble avec les chouettes aveugles, et j’oublie de me taire.
De ma bouche s’étire le long chant du désir. Nourrie par les élans des inconnus qui se découvrent, je m’abandonne à ton rêve, en attendant demain.
Mère Nature est généreuse, offrant à qui le veut lit d'herbe et couche de mousse…
Ah qui dira les joies du camping sauvage ! :-))<br /><br />[Bon sauf pour les toilettes, les orties, ça pique ! 🙂 ].
Merci Thierry. Contente de te retrouver, moi aussi !
tu es en forme Nora, je pars 2 semaines en vacance et t'en profite pour nous écrire un roman ! comme ce roman est charnel on te pardonne 🙂