Rêve plus fort. Tu peux. Ma main enrobe ta nuque et glisse le long de ton échine. Ta peau électrique. Mes doigts gourmands, voyage interdit, de ton épaule à tes fesses, explorer les mondes, fort. Ta bouche entrouverte dans un soupir rauque. Ton sexe timide.
Je ne suis pas tendre. Mes doigts accrochent tes cuisses avec une certaine rudesse, c’en est fini des demi-sentiments et des plaisirs doux : c’est la force qui nous traverse, les corps se cognent, les peaux claquent, mes yeux étincellent , les dents sur ton épaule, tu entres dans mon ventre, de suite, tu fouilles ma chair les ongles sortis, je mords ta bouche, goût de sel, tu creuses les reins et pénètre plus loin, plus fort, plus chaud dans les replis du velours, la délicatesse de tes mots s’efface dans une urgence de jouir de nous.
Au désir féroce tu oublies tes carcans, ta respiration bruyante crée le rythme autour de nos sexes imbriqués. Mes mains s’agrippent à tes cuisses, à tes fesses, ma langue te dévore, ton sexe pilonne ma chair de plus en plus fort, exsudant des humeurs aux saveurs animales. Moite, tu colles tes hanches contre mes fesses, dans un dernier sursaut, et m’inondes dans un souffle, d’un regard amoureux, le sexe jouissant.
Il nous a pris deux minutes pour soulager l’urgence. Respire. Regarde-moi.. Ma main s’égare vers ton sexe. C’est chaud, ça glisse. Je lape du bout de la langue ton ventre, ton sexe au repos m’émeut. Ne me quitte pas des yeux, sens mes lèvres posées entre tes jambes. Tu as besoin de forces ? Elles reviennent déjà. Ma bouche reprend le voyage, ton sexe se redresse. Encore.
Monsieur Poireau, <br /><br />Je n'ai pas tout compris, mais je pense que vous avez raison. Parce que vous avez toujours raison, cher ami. <br /><br />Avec mon indéfectible affection,<br /><br />Nora G
La vérification des mots me dit "Ornannes", ça a l'air chouette, pour reprendre des forces !<br />:-]