Il y a un homme. Debout. Nu.
Un homme à mon goût, un homme au corps solide et au poil doux.
Il bande comme un cheval. Je sais, c’est bateau. Mais c’est beau. C’est beau cette queue droite d’envie, le gland légèrement humide, la courbure légère, la couleur de vie.
Par moment, on voit un léger mouvement de son sexe, comme une pulsation électrique, qui part de ses couilles vers son ventre, hérisse son poil, fait rougir ses joues.
Il y a une femme. Debout. Presque nue.
Peau lait au café, seins parés de voile, chignon strict, sexe lisse, talons.
Je sais c’est bateau. Mais tu banderas ça plus vite, il y en a pour toutes les fantaisies. Ah, j’ai oublié le cuir… Le lien de cuir, attaché autour de sa taille, et entre ses cuisses, ce lien qui écarte ses fesses avec indécence.
Il pose la main sur sa tige élancée, dans un geste délicat. Du bout des doigts, il dessine la danse, donnant les indications précises du trajet que devra suivre la langue rose fraise de celle qui lui fait face. De la hampe aux couilles, remonter vers les hanches, frôler le gland, l’enrouler entre les lèvres, doucement s’éloigner. Revenir gentiment, humecter la bouche, l’empaler sur la tige. Du bout de la langue, titiller la peau, s’immiscer autour et puis dessous. Respirer, surtout, et puis souffler doux. Il écarte les cuisses.
Ses seins frissonnent. Le téton se dessine, et les reins dansent. Sa langue passe sur ses lèvres, sa main longe le lien de cuir, et explore d’une phalange l’antre humide. L’appétit lui vient de goûter cette bite, la lécher, l’exciter, la délaisser pour mieux y revenir. Elle approche l’homme nu, jusqu’à distinguer son regard.
Une main sur le sexe, l’autre dans la bouche, l’Eros impudique souffle et râle. Ses fesses se cambrent, il baise le vide, cherchant con pour l’accueillir.
Femme s’approche encore, et lui présente son cul. Un mot. Rude. Claque. “Lèche. ”
Il s’exécute, accroupi, le nez entre les fesses de la dame. Sa chair explore, sa bouche mordille, sa salive trace la voie d’autres fantaisies. Il glisse une main entre les cuisses, enfonce un doigt, puis deux, puis trois dans le velours humide. Il doit choisir entre se branler ou offrir son autre main au cul trempé.
Elle choisit pour lui, et fait face à sa gueule d’amour. Elle s’ouvre et s’empale sur ces doigts généreux, lorgnant avec envie vers la queue magnifique. Sans plus de manière, elle la saisit à pleine main, branlant l’engin au rythme de son propre bassin. Une main sur le mat, elle glisse son index dans la bouche de l’homme. “Suce”.
Il choisit l’index et sa délicatesse, et suce le doigt, l’enduit généreusement de salive, jouissant d’avance du plaisir annoncé. Lorsqu’elle dit “Couché”, il s’allonge sur le dos, cuisses légèrement écartées.
Elle s’agenouille sur lui, le sexe sur sa bouche. Son bouton excité danse sur les lèvres, frémissant, électrique. La langue qui la lèche s’insinue par tous les pores, provoque plaisir, puis retarde jouissance. Pas encore. Pas tout de suite.
Quand elle avale sa queue, son gland va s’écraser contre sa gorge, dans cette zone si douce de l’arrière-bouche, aussi douce que son cul, aussi délicate que son con. Quand elle enfonce un doigt, puis deux, à la rencontre de l’extase, la glande vibre et se contracte. Il crache son jus dans la bouche rouge fraise, râlant et soufflant, dans un cri de fauve repu.
Alors elle dit “Tu as jouis le premier, j’ai gagné. Voici ton gage pour les sept jours à venir. Chaque soir, tu lècheras mon cul, tu m’enfonceras deux doigts dans le con, suceras mes seins et caresseras mon bouton jusqu’à ce que je jouisse. Et chaque matin, tu me regarderas me branler.”
Il y a un homme, il y a une femme.
Chaque semaine, ils jouent.
Chaque semaine, il perd.
Pour son plus grand plaisir.
Ecriture en direct- Début à 20h23 – Fin à 22h24