J’ai rêvé l’indolence oublieuse, dans la blancheur de la page.
Emouvant ensoleillement du sein frissonnant à la brume matinale.
Chair orangée abandonnée à la légèreté du drap de coton, excitante caresse protectrice, intimité voilée.
Béance moite d’entrecuisses, entre lèvres et gland, indistincte rougeur palpitante, appétit d’urgence.
La lèvre violacée, mordue dans le désir libéré, exploration gourmande, explosion des saveurs, abandon volontaire, s’en remettre à ta bouche.
Veine bleutée qui palpite, sous la tempe, dans le cou, au fil des seins, au lait des cuisses, au creux des reins. Lignes de vie, carte aveugle, bleu qui te regarde.
Par la fenêtre, l’arbre.
3 commentaires sur “3”
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Arc en ciel de Lumière, cher ami… Passer par toutes les couleurs de l'arc en ciel. Goûter le noir pour savourer ensuite le blanc. Solaire.
Pull off the pain… Taste life. Don't move.
C'est simplement beau.<br />It hurts…<br /><br />Merci !