Le vent sur mes chevilles
La nuit, horizon silencieux
Le drap de coton blanc enroulé entre mes cuisses
Les fesses à portée de vos doigts
Je goûte le calme
L’aube bleutée
Votre bouche dans ma nuque
Vos baisers sur chaque vertèbre
Savourer l’envie avant la vie
Ca aide à supporter l’ennui du monde
Avant les grands rêves, et les longs voyages
Avant les heures de mots, et les tenues sages
Avant les patauds qui parlent en sabots
Avant les sacs de nœuds et le regard sage
Je veux que mon sein frissonne de vos mains
Je veux que mon ventre s’émeuve, de votre piston délicat
Je veux embrasser votre sexe et le fourrer en moi
Je veux tendre les reins et guetter l’électrique émoi
Pendant que le monde dort, je veux vivre un peu, tu vois ?
De quoi faire une charmante… chanson…