Faute de grive, on mange des merles. Et faute de merles, on mange quoi ? C’est sur cette épineuse question que ma libido trébuche… Des mois de famine sexuelle m’ont amenée à développer une étude alimentaire très instructive. J’avoue que je ne fais plus mes courses de la même façon, depuis… Bien sur, il n’est pas nécessaire de revenir sur la symbolique hautement phallique des concombres et des bananes. Comparativement, le concombre est plus anatomique, certes, mais la banane, pas trop mure, est plus douce à l’usage. Le concombre sortant généralement du frigo a bien besoin d’être réchauffé, sous peine d’anesthésie par le froid et donc de perte de sensation.
Au niveau du format, il faut reconnaître que les fabricants de saucissons font beaucoup pour les femmes seules : de la saucisse sèche fine et courbée au piquant chorizzo, nous sommes servies ! La malbouffe industrielle se révèle toutefois intéressante dans les rayons de nos supermarchés, à défaut de nourrir le corps, elle peut le satisfaire. Les amateurs de junk food ou de pubs débiles auront apprécié les knackis ball, ces petites gourmandises à tiédir au micro-ondes n’ont en soi de potentiel sexuel exploitable qu’avec un amant à la langue plus que musclée. Sauf qu’on vient de sortir des maxi-knackis, selon le même principe. 25cm, un diamètre intéressant… Deux par paquet. Un pour manger, l’autre pour jouer.
Je vais aller faire quelques courses, tiens !