Le bruit tout particulier de la neige qui tombe entoure la maison d’un silence insupportable et solennel. Ton corps sous la couette est chaud et lisse, tu bandes. Je pensais que la nuit t’aurait épuisé, cette nuit de folie douce, où tu m’as prise tantôt avec douceur, m’offrant un plaisir tendre, tantôt avec cet appétit gourmand et volubile, qui a éclaté toutes les barrières que je m’étais mises. J’ai pris ton sexe dans mon ventre, j’ai mis tes mots dans mon sexe, et t’ai donné une place, la place de celui qui peut tout avoir, pour peu qu’il le demande gentiment.
Nous nous sommes endormis presque par hasard, ce n’était pas prévu que tu restes là. Et le matin est venu, apportant ses charmes enneigés, tes yeux fermés et ton sexe dressé. J’adore ça. Et tu le sais, je te soupçonne même de faire semblant de dormir, juste pour te laisser faire, recevoir avec bonheur et donner l’air de rien, ni vu ni connu, presque incognito.
Je me rapproche de tes cuisses, je te surveille du coin de l’oeil… Ton demi-sourire confirme mes soupçons. Ton innocent mouvement du bassin aussi, qui se tourne légèrement, juste assez pour me permettre de prendre ton sexe dans ma bouche et mes mains, de goûter à sa saveur salée, au goût de noisette et de métal. Je passe ma langue sur sa longueur, et le vois tressaillir… Tes mains se crispent légèrement. Mes doigts l’enserrent fermement, mes lèvres s’arrondissent autour de la tête violacée et douce de ton gland. Tu écartes les jambes. Ma main caresse tes fesses, les explore délicatement. Tu soupires. Avec toute la gourmandise qui m’anime, je t’offre un début d’année jouissif. Mine de rien, alors que ton corps frissonne, que tes mains accrochent mes cheveux, que ta voix se fait rauque et que tes hanches ondulent, tu fais toujours semblant de dormir. Qu’à cela ne tienne, pas une goutte de ton sperme ne s’est perdue hors de mon corps.
Je me recouche à tes côtés. Après un instant dont la brièveté trahit ta ruse, tu ouvres les yeux, et me souhaite une heureuse année. Et descends sous la couette, me rendre généreusement la pareille. Mmmm, c’est aussi pour ça que je t’aime…