Le superbe. Corps de rêve, assurance, parade. Oui, ton corps est beau. Tu le sais et tu aimes l’entendre encore. Comme il y a dix ans, comme il y a vingt ans. Une merveille ferme et svelte, le corps d’un homme sans doute. A frisson d’air sur sa peau, le poil se hérisse. Le sud est un peu là, entre la côte et l’os. Sous l’oeil, il flamboie, s’enivre, conquiert l’oubli.
Un instant seulement, goûter le désir plus que la vie. Les territoires inexplorés, les mille femmes autour, le monde comme une aventure. Embarquez donc, mamelles et fesses, dans ce vaisseau dédié à sa cause. Galbe magnifique, l’homme est plastique. Les flammèches de votre désir allument son envie, peu importe vos hanches rondes ou vos seins plats. Faim rapace, jamais rassasiée, le loup au cou d’agneau. Mais les jours passent, et les lignes s’effacent.
La femme qui t’a oublié, dessiné, regardé, t’aimait-elle ? Quand ses courbes allaient et venaient autour de ton sexe dressé là, empalant le velours sur ta soie, jouissant dans un râle, l’humide se répand. Accroupie sur toi, elle va, vient, pistonne, te tend son cul rond, ses reins creux, sa pliure moite.
A chaque mouvement, ses fesses s’écartent, te laissant entrevoir la base de ta queue entre sa chair grenat. Cette peau fine qui s’éclate te donne envie d’hurler la joie, Pistonne, femme, coulisse, que tes cuivres se lissent, que ta chair reluise de ce lait salé, va, jouis, prends ton pied. Jouis sur l’homme au sexe doux et aux fesses d’acier.