Corps nu, cuisses écartées, dans l’attente et le désir. Respiration douce mais impatiente. Une jambe fléchie, repos ultime, vie d’épure.
Ses mains remontent mes cuisses, la pâleur de ma peau douce sous sa poigne, contraste permanent de nos vies en percussions répétées. Ses doigts approchent de mon antre, l’air manque. Délicatement, ses pouces dessinent l’arc autour de mes lèvres humides, se faufilant entre la peau et la chair, comme si mon sexe était le noyau d’un fruit délicat. Les paumes à la base de mes fesses, les petits doigts pressant la corolle fragile, les phalanges généreuses dessinent une parenthèse autour de moi… Me racontant l’histoire de nos heures présentes, sa gourmandise ouvre la porte de mon plaisir. De la pointe de la langue, il écrit son incise au sommet de mes frissons, en se délectant de mes humeurs acidulées. Il divague et réécrit l’histoire, explore passé présent ou pas, glissant des relatives, des complément de temps, des digressions alanguies à mes soupirs gémissants.
Entre mes pieds, son sexe durcit.
Entre mes pieds, son sexe durcit.