Il y a cette liste, que j’ai lue hier… Les 10 expériences sexuelles à tenter avant de mourir.
Evidemment, ça provoque un feu d’artifice dans ma tête. Personnel, d’abord . Où en suis-je, avec ma vie sage mais pas tant que ça, avec mes trois vies et mes fantaisies, par rapport à cette liste ? Et puis, cette liste correspond-elle à mes envies ? Et si on élargissait le regard, loin des prescriptions de CE QU’IL FAUT avoir vécu, pour faire un peu de place à CE QUE JE VOUDRAIS VIVRE … ? Entre jeudi confession et programme du reste de ma vie… C’est parti !
Que nous dit cette fameuse liste ?
10 expériences sexuelles à faire impérativement avant de mourir.
- Embrasser une personne du même sexe que vous.
C’est un peu basique, non ? Cela dit, l’avantage du menton imberbe, est l’absence d’effet scratch . C’est le genre de chose qui doit vraiment faire bizarre… Tout comme le fait d’avoir une partie de son anatomie, plutôt précieuse en l’occurrence, qui est littéralement à l’extérieur du corps. Oui, je me demande vraiment ce que ça fait d’avoir une queue entre les jambes.
- Tester (au moins une fois) la sodomie
Oui, tester une fois. Mais à moins d’avoir cette chance de passer le premier moment d’expérimentation avec un adepte chevronné qui saura trouvé et les mots et les gestes pour transformer l’essai en partie de plaisir, il serait peut -être bon de tester une deuxième fois. Sans vouloir pousser au vice, bien sûr.
- Faire l’amour à trois (avec un autre homme ou une autre femme, selon vos goûts et vos envies)
Si je compte bien, moi avec un autre homme ou moi avec une autre femme, ça ne fait que deux personnes… Petit souci de grammaire, dans la liste ?
- Faire l’amour dans l’eau, ni vu ni connu !
Allez-y, foncez, c’est les vacances, la piscine n’attend que vous. Oui, la piscine où les petits de la chambre d’à coté ont pissé cet après-midi, tandis que le voisin pas très propre plongeait juste après sa séance de sport, sans passer par la douche…
Vous préférez la mer ? Oui, je comprends. Le pétrole, les méduses, la pollution, les eaux de vidange des bateaux du si joli port pittoresque en amont… Bref, la baignoire, c’est cool.
- Regarder en couple un film classé X
Oui, c’est cool. Les regarder seule, c’est bien aussi. Je vous recommande les XConfessions d’Erika Lust, c’est un régal. En groupe, privilégiez les Dorcel vintage. Evitez les chips et la bière, ce serait trop.
- Coucher une fois dans sa vie avec une personne plus âgée (d’au moins 10 ans, sinon ça ne compte pas)
Pourquoi juste une fois ?
- Passer une journée à faire l’amour et réussir à le faire plus de 4 fois
Mieux encore : prenez congé exprès pour ça, justement le jour où l’ambiance est bien pourrie au boulot, où les réunions barbantes s’accumulent… Aussi efficace qu’une semaine de vacances.
- Introduire un peu de SM (léger) dans les jeux au lit
J’ai goût tardivement à la fessée, je le confesse. J’ai adoré.
- Faire l’amour avec une personne qui vient d’ailleurs (d’un autre pays, de préférence de très loin !)
Mesdames, fiez-vous aux statistiques.
- Faire l’amour sur la plage
Non, sérieux ? Mais il y a bien mieux qu’une plage pour faire l’amour. Bon sang, avez-vous testé ? Le sable qui gratte, qui se dérobe sous les genoux, qui s’insinue partout, partout, partout… Non, la plage, désolée, ce n’est pas mon top 10 !
J’ai réfléchi à chaque élément, vécu ces moments bizarres de souvenirs à la fois drôles et pas forcément glorieux, parfois maladroits, parfois jouissifs… Mais rarement partagés : je me vois mal, hormis avec quelques très proches qui s’enfilent à une main, deviser en société de ces expériences qui semblent banales, mais pas tant que ça.
J’ai dit : Je peux mourir.
Sauf que … D’abord, j’ai pas envie. Ensuite cette liste ne me parle pas vraiment. Parce que « expérimenter » n’est pas toujours jouissif. Alors bien sûr, on se questionne, on se dit… Quels étaient les meilleurs souvenirs ? Et puis on se souvient d’un amant d’autrefois, d’une aventure sans lendemain, ou des amours inabouties. On demande, -sur Twitter, on peut tout, pas vrai ?- si la liste est reflet de majorité, on lorgne un peu vers ces hommes plaisants et ces femmes magnifiques, vers les libertins, les timides, les beurre et les ordinaires… Ce n’est pas vraiment important, n’est-ce pas ?, de savoir pour les autres. On voudrait bien, en tout cas. Mais on demande, on s’étonne, on commente, on rit… Il y a toujours ces joues rosies, ces smileys ou ce cynisme à parler du sexe et du plaisir en société.
Il y a ces instants où je regrette… J’aurais dû oser. Embrasser l’inconnu charmant croisé en rue. Enfoncer le doigt dans le sexe de cette femme nue dans mon lit. M’offrir cette folle nuit avec cet homme beau mais stupide. Dire les mots qui se bousculent dans la tête sans pudeur.
Il y a ces instants où je regrette… J’aurais dû boire moins, pour mieux profiter. Boire plus, pour tout oser. Mieux me protéger. J’aurais dû attendre le 3e soir. J’aurais dû penser moins, et baiser plus…
Et il y a toutes ces fantaisies qui n’attendent que le bon jour.
- L’histoire sans hier ni demain, avec un parfait inconnu.
Évidemment, on pense au caoutchouc et on évite de faire la conversation. Il y a des risques à ne pas prendre.
- Le frisson du sexe en plein air.
Ma ville regorge d’ailleurs de zones d’ombre, sous les ponts, dans les bois… Je suis certaine qu’à nuit tombée, un promeneur attentif pourrait y découvrir plus d’une bête à deux dos. Si on délaisse la plage – le sable, vous avez bien compris- la nature nous offre toutefois des frissons magnifiques… Je me souviens d’une nuit, en bord de rivière, où l’air était frais, un peu mordant, l’herbe tendre, et nous n’aurions pas aimé croisé un policier.
- Etre réveillée par du sexe.
Mieux que le café, paraît-il. Sauf que je dors avec tant de bonheur que personne d’autre que mon téléphone n’a osé me réveiller… Ca reste une grande curiosité.
- Tous les scénarios possibles et imaginables de lieux incongrus.
Au boulot (on peut s’asseoir sur ses principes, non ?), dans une cabine de piscine, dans l’auto, dans un hôtel de passe, dans une église… Ayons le sexe touristique !
- Face au miroir.
Et pour ça, n’attendez pas que corps vous lâche. Ca peut être flippant, aussi, si on ne s’aime pas assez soi-même…
- Prendre un amant. Ou deux. Et une maîtresse.
Deux extras, ça remet moins de chose en question qu’une histoire parallèle. Je l’ai compris hier, en lisant ceci. Vivons notre sexualité avec intelligence…
- Et puis surtout… Faire l’amour dans un lit, en toute confiance, peu importe l’heure, le jour, tant qu’il y a l’envie. Au soir fatigué, ou au matin du dimanche, après une dispute, avant le dîner dans la belle-famille, légèrement ivre, ou juste fragile de l’âme, au sortir de la douche, peau fraîche et savon doux,…
Faire l’amour, quoi. Au final, n’est-ce pas le meilleur ?
Et vous, qu’avez-vous envie de vivre ?
Jugeant qu’il est sagesse de vivre ses envies, plutôt que de s’aigrir en les laissant mijoter, je peux bien mourir avec vous.
Pourtant, il reste quand même une envie, pas forcément simple à réaliser car je la voudrais loin de toute prostitution, c’est celle de faire l’amour avec un(e) transsexuel(le) – corps de femme, sexe d’homme.
Il y aura toujours à explorer, Cher… Je vous souhaite encore bien des plaisirs.
L’histoire s’ecrit tous les jours!
Oh, comme ça me parle tout ça. Mes envies d’avant, celles de maintenant. Merci, ma chère, pour toutes ces (vos) expériences !