Je rêve éveillée. Il va me falloir un café. Ou une étreinte fougueuse et brève, élan de désir, mots brûlants et jouir.
Et rêver plus encore, la peau découverte, le murmure se mue en souffle sauvage, les corps se percutent… Je m’échauffe, le café refroidit.
Choisir la déraison, laisser la peau s’enivrer, la morsure et la voix, la main et la chair, votre bouche, et moi. Vivre, être soi(e).
Alors l’instant trouble, comme un frémissement, un sursaut avant la noyade, comme s’oublier un peu, oser dire et être, saveurs de sels.
Dans la nuit rassembler les mots, comme on invente l’histoire, au fil des frissons de peau, et des émois qui électrisent les reins.
Et sourire, sourire surtout, comme on s’émeut, ou se dévoile, d’un sein qui trésaille, d’un regard audacieux. Sourire encore d’un matin complice à la nuit volée, sourire enfin, de cette main qui effleure mon épaule, guide mes reins, de cette bouche qui me goûte, de ces parfums d’envie.
Impudique vérité des âmes indociles.
Avec un texte aussi chaud, peu de chance qu'un quelconque café puisse refroidir…<br />Jolie, comme d'hab…
ET cet impromptu impudique a les exquis accents d'un manifeste hédoniste !<br />ps: Mmh je pense que le café ne risque pas de refroidir de sitôt, son incandescence (insolemment) vouée à se revivifier au contact de votre soyeuse Volupté ("Expert ès Pronostics Tout-Terrain") !<br /><br />a presto, Antoine