Il y a toujours au moins trois rencontres. Celle qu’on a imaginée, celle qu’on a vécue, celle dont on se souvient.
Il y a les sexes sans histoire. Il y a les hommes intouchables. Il y a les évidences humaines. Parfois percussion rude, parfois délicatesse absolue, les peaux se frôlent. Parfois un homme se met nu quelques heures, donne un peu de sa peau, de ses mots, de son regard, et disparaît dans le soleil de midi.
Parfois, l’aube exalte le beau et le soleil d’hiver éclate sur un grain, une courbe, une cicatrice. Parfois le corps se raconte, parfois il se soigne, parfois il s’en fout. Parfois l’insouciance, parfois le trauma.
Parfois, il y a des rencontres qui changent des vies. Parce que d’autres choses se jouent, un brin d’amour, de folles amitiés, des piédestals ou des guérisons.
Et puis, il y a les instants de grâce. Rares. Mystiques. Absolus.
Ce n’était pas le matin. Ce n’était pas la lumière du jour. Ce n’était pas un inconnu.
C’était sublime.