Obscurité totale. Silence. Même en se concentrant, impossible de dire s’il fait jour ou nuit, si quelqu’un d’autre est dans la pièce…
Un frôlement sur mon bras. C’est doux, léger. Mes poils frissonnent. Était-ce un courant d’air, une plume, une main, une bouche ?
Ma nudité me rend fragile. Toutes les réactions de mon corps sont exposées, regardées, observées.
Une main fraîche caresse ma cuisse. Remonte vers mes hanches. Effleure mon ventre. J’écarte les jambes, par réflexe. Désir.
Un liquide doux coule dans mon nombril, et une caresse l’étend sur mon corps. Je sens les gouttes couler vers mes flancs, vers mon sexe. Un doigt malicieux accompagne cette huile vers mes rondeurs. Mes seins se redressent. Une bouche s’en empare, une langue ferme visite la vallée qui les sépare. Je trésaille.
La main qui explorait le bas de mon corps se dirige vers mon intimité chaude et profonde, caresse mon clitoris avec dextérité. Mon corps se tend de désir, cherchant le contact. Je ne sais rien de ce qui m’attend. Je ne vois rien. Ma peau devine et réagit…
On me retourne. Des mains caressent mon dos, une bouche m’embrasse le creux des reins, le cou, mordille mon oreille. Les mains se font légères et audacieuses, visitant les zones sensibles de mes cuisses, de mes fesses, se faufilant avec douceur vers cette zone très réceptive de mon anatomie. J’ai envie de bouger, de voir. Je ne peux que profiter par la peau. Des parfums agréables aussi. Je me redresse sur les genoux et offre ma croupe à ces doigts enchanteurs. J’ai envie d’être envahie par ce corps qui me fait tant de bien.