Des corps qui se cherchent. Tes doigts qui chuchotent et ma peau qui voyage.
Dans nos imaginaires les heures étaient pâles. Elles sont fusion rouge, elles sont percussion diurne, elles sont abandon des sens.
Ton odeur enivre mes nuits, c’est comme prendre ton corps dans mes mains, encore, et t’emmener au bord du frisson, là où tu expires le désir comme un parfum salé. Je goûte à tes lèvres, dans le souvenir de leur saveur, je te reconnais au fil du temps qui a passé entre deux baisers.
J’aime l’amertume dans tes yeux, et j’y rallume l’envie, possible inspiration en duo facétieux. Je redécouvre ton sexe, encore un sourire, parce que ton corps me plaît, et impose ses évidences.
Je glisse autour de toi, ton regard me guide. Sous le ciel ou dans un lit, dans les rêves ou les souvenirs, ailleurs, ici, nous explorons les chemins que nous avons choisis : ceux de la jouissance, du désir, et de l’envie, au gré des possibles. Ils sont nombreux, longs comme une nuit, un rêve, se poser, dérive de tes doigts au frisson de mes vies.
Pauvrets palpitants sous ma lèvre,<br />Je baisai doucement ses yeux :<br />Elle jeta sa tête mièvre<br />En arrière : "Oh ! c'est encore mieux !…<br /><br />Arthur Rimbaud<br /><br />A méditer 🙂