J’ai le souvenir de l’ivresse enfantine sur la balançoire. Le vent dans les cheveux, le torse bombé, la bouche grande ouverte pour se laisser traverser par le souffle…
Premiers émois sensoriels d’une liberté sous contrôle…
Je revis avec toi ce frisson inédit, assis ensemble sur cette même planche de bois, tes mains retenant mes seins, je bombe le torse à nouveau, le tien plaqué contre mes omoplates…
Je suis assise sur toi parce que c’est là que je suis bien, ton sexe dans le mien, ton souffle dans mon cou, le vent dans nos cheveux…
Balancement sur l’air du temps, ne pas trop grandir, s’enivrer de l’instant, allonger les jambes, puis les replier, et à chaque mouvement s’emboîter l’un dans l’autre.
Plus haut, plus haut encore, et se pencher en arrière, instant de déséquilibre, mes mains nous retiennent à la corde raide…
Au-delà du sexe, l’allégresse, l’emballement des sens, la vie, le rêve.
Encore un péché à mettre à mon actif… Damned !
Oui mais toi tu n'es plus objective, tellement gourmande 🙂
Thierry, y'a pas d'heure pour en manger, tu sais… 😉
Je me demande si il n'est pas un peu tôt pour tes petites histoires! c'est pas tout ça mais je dois travailler un peu moi :)…