J’ai aimé les mots dans nos heures diphtongues, vos yeux à mes fesses girondes. Des bouches mélangées aux saveurs vagabondes, il n’est de nos heures qu’éphémères toujours. Un mot trop court, je poursuis, hésitante, attendue au-delà par les minutes fragiles, traces d’autrefois.
Dans l’intérieur du ventre, l’ardeur toujours, d’un sourire s’embrase, d’une bouche rougie. De vous à chaque heure du jour, je choisis le souvenir fragile, le laissant revenir dans les nuits anonymes de mes mains agacées.
Garder l’exigence d’être votre abîme, dans les secrètes joies, dans les bonheurs, infime. Choisir l’intense, la communion des sens, protéger les âmes vives, qui s’entendent sans paroles. Jouir, de vos doigts, de vos regards, allonger la main, caresser, envoler, déguster.
A votre corps manger les plaisirs retrouvés, dans les draps frais, la nuit. Au petit matin des émois insoumis, penser aux demains, aux dérives, à vos mains. Regarder sur ma peau, traces de vos ongles, bleus délavés, étincelantes paillettes, frissonner du dedans, revivre l’onde, la vague, le sable.
Merci Messieurs… Vos imaginaires me flattent !
Moi je t'aurais mise prophétesses! les gamins ont vraiment besoin de cette religion des sens 😉
Allons, allons, Thierry, sérieusement… vous me voyez faire l'éducation d'adolescents prépubères ?
Les écrits de Nora devrait rentrer comme matière des sens dans nos lycées et collèges! félicitations encore!
Ils y prennent tout leur sens… !
J'aime ces mots à l'idée de vos fesses girondes…