Dans mes yeux

Je suis dans une salle d’attente. Je souris. Je ne porte pas grand-chose. C’est comme un trouble de l’intérieur. Un frisson de sous la peau, qu’on ne lit que dans les yeux, au moment où les cils balaient les émotions. Un instant de flottement, et ma carapace se fendille. Pas longtemps… Le temps de voir le feu à l’intérieur, de deviner la tension du sein sous le tissu fin, l’éclair de beauté sur le corps usé, la féminité réconciliée, les indicibles possibles. Il faut un regard d’homme, une main aventureuse, pour décadenasser les armatures, libérer la chair bouillonnante, délier le bassin, exalter les fesses. Il faut un sourire franc pour réveiller les sens, un peu d’audace pour effleurer le sein , un peu de folie pour oser le désir. Le sexe dressé, il ouvre la porte. Mon sexe humide s’entrouvre déjà, comme un aveu de faiblesse, la peau.   

4 commentaires sur “4”

  1. Contamination du réel par l’imaginaire…
    Surgissement du vécu dans la bulle des rêves…
    La vie n’est-elle pas plus belle ainsi ?
    😉

  2. (sourire)
    Est-ce l’imaginaire qui conditionne le réel ?
    Est-ce le réel pressenti par la plume ?
    Est-ce un instant de percussion suspendu ou une révolution ?
    (sourire)

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