C’est l’heure de la sieste. Il fait frais, le printemps n’est pas encore là. Il arrive, déjà très excité.
Elle l’attend. Elle n’a pas de culotte, et son corps exhale le parfum âcre de sa chatte humide. L’encens qui se consume sur la cheminée dégage une odeur sensuelle et chaude. Sur la table, une bouteille d’huile de massage au gingembre. Il ne peut masquer son érection naissante, puis envahissante. Il enlève son pantalon, sa chemise, ce qu’il lui reste de vêtements, avec une énergie à l’égal de son désir. Il lui arrache sa petite chemise qui ne cache pas grand chose. Ils sont nus tous les deux, dans la pénombre de la chambre.
Elle s’empare de l’huile, et oint son corps avec douceur et sensualité. Il se laisse aller au plaisir de ses mains sur son corps. Sobre et douce au début, elle prend un malin plaisir à frôler ses reins, ses fesses, l’intérieur de ses cuisses. Tandis que le phallus se dresse, impatient, elle sent monter en elle des envies de possession brutale.
Il lui susurre à l’oreille des mots d’amour et des mots crus, simplement les mots qu’elle a envie d’entendre. Elle l’invite à se retourner, et prend son sexe dans sa bouche, en même temps qu’elle enduit son anus d’huile, et le titille doucement. Sa langue se promène sur ses testicules, sur son gland, entre dans ses fesses, et se perd sur cette petite zone du scrotum qui l’excite tant. Des frissons de plaisir le font trembler. Il se retient, sachant que d’autres plaisirs l’attendent.
A son tour il la caresse, lèche son sexe gonflé de désir, suce son clitoris excité, la fait jouir dans sa bouche. Il sait qu’après ce premier orgasme, il doit laisser un peu de repos à son bouton de jade. Ses doigts et sa langue se promènent sur ses fesses, dans le sillon peu visité mais si accueillant de son petit trou. Il sait qu’elle est prête à l’accueillir où il voudra. Il s’empare de ses seins, les caresse avec douceur, et la retourne tendrement.
Elle est à moitié couchée sur le lit, il est à genoux derrière elle, contemplant son dos, ses fesses. Doucement d’abord, puis avec plus d’audace, il la prend en levrette, son sexe dans le sien, comme si c’était là le corps qui prolongeait le sien. Il lui mordille le cou, lui ment qu’il l’aime, agite son bassin pour l’amener au comble de l’excitation. A genoux, il la dégage de son corps, pour la prendre de face, la pénétrer plus profondément encore. Ils sont tous les deux au bord de l’orgasme, mais décide de prolonger le plaisir encore. Il se redresse et la place selon son désir, les fesses offertes. Il enduit son petit trou de cette huile magique, la pénètre d’un doigt, puis deux, avant d’enfoncer son membre dans l’orifice presque vierge de sa compagne. La douleur d’une telle pénétration fait rapidement place chez elle à un plaisir ravageur, n’ayant d’égal que les frissons de son partenaire. Cette expérience nouvelle pour lui le submerge, il jouit en elle. Il se retire ensuite avec douceur, sachant que c’est là le moment le plus douloureux pour son corps.