La pluie qui frappe à la fenêtre, dans le couchant, comme une musique sans note, un apaisement.
Le bruissement du drap de coton sur la peau lisse, la cuisse qui se glisse par-dessus, quête de fraîcheur.
La chair qui tremble, le velours de tes lèvres dans ma nuque. Ton souffle dans mes cheveux. Le coton qui tombe sur le sol.
La lanière qui claque, le tissu qui crisse sur tes poils, la dentelle sous l’ongle, le cuir qu’on empoigne.
L’huile dans la main, et glisser des reins aux cuisses, comme une musique humide.
Le clapotis des doigts à l’entrée de mon sexe, chemin délicat, comme les pieds dans le ruisseau glacé, la douche bouillante du matin, la brûlure du café.
Ma respiration qui s’arrête au plaisir éclatant. Le grondement léger dans ta gorge. Les longs soupirs.
Les murmures à peine, chuchotis délicats, l’amour au bord des lèvres. La langue humide sur la chair rosée. Le sang qui palpite, le souffle court, effort et jouissance.
Le corps qui sourit.
Le baiser dans l’oreille. Les cils qui s’effleurent, rire.
Ton bras qui se faufile, ta main autour de mon sein, et le rythme doux de ton sommeil qui vient.
C’est le silence que j’aime.