Choisir les voyages au long cours, errer au bord des terres, mener des quêtes éternelles vers d’improbables plaisirs
Espérer les miracles, jouer avec le feu, goûter les peaux de nacre, nourrir les souvenirs
Combler les creux de mille trésors, jusqu’à oublier les noms, chercher l’absolue imperfection, la faille à découvrir
Ecorcher la peau sur des silences rugueux, n’être que de mots, abandonner la chair, savourer derrière des sourires
Penser qu’ailleurs il y a, ailleurs plutôt qu’en soi, naviguer trop loin, la boussole chavire
Garder la conscience toujours, être debout, seule, parfois avec vous, à l’occasion vous chérir
Je suis la vague qui traverse et repart, à travers votre corps je m’épanche parfois, rythme dissonant, silence à se languir
Je prends de vous l’émoi, l’absolue sincérité, la nécessaire déception, et votre désir
Votre claire liqueur, trace du plaisir, indécent parfum sur mes doigts et précieux élixir
Et revenir à soi, et à nul autre.
…N’être plus que la pointe de l'ongle qui serpente et frôle la moindre ondulation des pores de votre peau, puis qui se noie au plus profond de votre désir…
<br />Ailleurs, il n'y a rien, il n'y a qu'en soi.<br /><br />"Revenir à soi et à nul autre" oui, car tout est en soi y compris les autres.<br /><br />J'y suis déjà, sous votre peau.<br /><br />
Le palaisir se vit à chaque instant, profitez de tout ce qu'on a au moment présent est la meilleur des philosophie. Du moins c'est que je crois