Comme une éclaircie électrique, un voyage vers la lune dans l’après-midi. Comme un moment de dérive des sens où les mots sont superflus… Toujours parler, ça m’épuise.
J’aime l’homme qui arrive, me regarde, m’embrasse et met sa main sous mon tshirt. Pas besoin de fioriture, de papiers signés, de promesse, de verbiage. La tendresse est dans le sourire, l’amour dans le sexe.
Goûter la peau, le sel, la douceur, se percuter parce qu’on se connaît trop, et se transpercer avec fureur et réconfort, comme un abandon muet de toutes les barrières.
Entrouvrir la porte, et offrir la chair, sans attente, sans prévision.
Oublier la pudeur inutile, le temps a fait son œuvre, la vie a marqué les corps.
Exposer son sexe, guider les gestes, réclamer la rudesse, retrouver les repères et les odeurs connues.
Et être surprise.
Merci pour le compliment… <br />Je ne vois pas à quel "ennui" vous faites référence, et ne sachant qui vous êtes, je serais bien en peine de situer le contexte… <br />Cela dit, bonne lecture !
Je me demande bien avec qui c'etait l'ennui c'est que je pense bien le reconnaitre…..enfin c'est bien écrit bien sur comme le reste